Pré-hivernale !
Rendez-vous était donné à Lasbordes à 9H30.
L’humidité de la veille au soir, cumulée à la bonne gelée de ce matin, rend la prise des ronds points hasardeuse. Comme dit Aurore, tu met le manche du balai dans le... et tu passes le rond point au ralenti, avec moins de 0,5° d'angle.
Je la sens bien, cette virée, une fois de plus !!
Mais tout le monde est à l'heure, et de bonne humeur.
13 motards motivés à fond, 11 motos avec le plein... il ne manque rien.
Ah si ! 4 autres personnes, dans l'impossibilité de rouler en 2 roues, nous rejoindront directement au resto.
On prend la route, direction Mazamet. Et la première impression se confirme !
Il pèle grave !!!! Mais le peu de soleil qui monte arrive à refaire monter les températures en positif (pas plus de 2°....) et les ronds points sont à nouveau négociables sans le manche du balais.
Arrivés à Labruguière, on est quand même content de voir Alain mettre le clignot vers un café.
A part Nathalie qui a équipé son citron de manchons, tout le monde a les doigts gelés.
On investie le PMU de village traditionnel, où tout le monde fume à l’intérieur, le patron en premier. Tout le monde nous traite de tordus pour rouler avec un tel temps, et nous fait de la place comme si nous étions malades.
Cafés, thés et chocolats chauds (tiens, personne a pris de demi...) sont avalés avec le plus grand plaisir, puis nous reprenons la route, sous les encouragements des locaux !
Et c'est là que ça commence à merder !
L'idée qui paraissait bonne de monter un col en pleine montagne noire, s'est vite transformée en idée de mer...... Il a bien neigé dans la coin, on dirait, la nuit dernière. Et on se retrouve très rapidement à rouler en 1°, les deux pieds par terre, à rouler sur 3 ou 4 cm de neige fondue.
On essaye de passer quand même, mais on doit s'avouer vaincus rapidement.
Faire demi tour la dessus avec des semelles de bottes aussi lisses que le crâne de Kojac, c'est tout sauf marrant. Mais en plus, à présent, il faut redescendre le col...
Après un grand moment de solitude, ou tout le monde a serré les fesses, aucune moto par terre.
Mais nous avons perdu pas mal de temps, et il nous faut contourner la montagne noire pour rejoindre le resto. Une bonne heure de retard est annoncé !
Avec la faim, les kilomètres qui nous séparent de la table sont vites avalés.
Et le fait de manger bien chaud regonfle les batteries.
Le cassoulet est vraiment à la hauteur de ce resto. Excellent !
Et tout le monde traîne à table, sachant qu'il va falloir affronter le froid à nouveau.
Mais bon, on va pas coucher là...
On passe au bord du lac de la Guanguise, on monte à Nailloux, puis Venerque et Le Vernet.
Un dernier arrêt pour se dire au revoir, et chacun rentre se mettre au chaud.
Une dernière contrainte toutefois : Passer la moto au Karcher pour enlever le sel de la route et éviter la rouille de laisser un souvenir de cette journée, qui restera elle aussi dans les annales !
Allez zou, je crois qu'on est prêt pour l'hivernale à présent, pour, enfin, passer aux choses sérieuses !