29 Mar

Hivernale 2011

Publié par Moto Club

Même si nous sommes à présent au primptemps, c'est parti pour l'hivernale édition 2011 !

Tout le monde se retrouve aux pompes à essence d'une grande enseigne à Portet / Garonne à 9h15.

Tout le monde est à l'heure, même Michelle et Frédo ne sont pas en retard.

J'ai depuis ce matin, une impression qu'il me manque quelque chose, mais je n'arrive pas à trouver quoi. On verra bien.

La température extérieure n'est pas vraiment haute, mais la couleur du ciel laisse envisager une très belle journée.

Les réservoirs sont remplies, la vessie de Gégé vidée, on peut décoller !

On prend la route d'Espagne pour rejoindre l'ancienne RN20, direction Auterive, Cintegabelle, Belpech. Le temps est fort agréable et nous roulons avec plaisir. Mirepoix, on fait un petite pause café, ion achète du pain et on visite le centre ville qui vaut le détour.

La route n'a pas été ce qu'il y a de plus intéressant pour le moment, mais on garde nos cartouches pour la suite. Et toujours cette impression qu'il manque quelque chose...

On renfourche nos montures et nous voilà reparti, direction Chalabre. La route commence à devenir un peu plus intéressante, et les virolos, de moins en moins timides, viennent nous saluer.

Nous trouvons une aire de Pique Nique en haut du col du Portel avant de descendre sur Quillan. Ça tombe bien, il est l'heure de manger (ou presque)...

Juste le temps de jouer un peu aux lézards après un casse croute fort apprécié, et les moteurs ronronnent à nouveaux. Ils ont vus les virages qui les attendent pour descendre dans la vallée de l'Aude, et savent qu'il vont pouvoir s'exprimer.

Nous repartons donc le ventre plein et le coeur léger. Mais il me manque toujours quelque chose...

Quillan, Axat par le défilé de Pierre Lys, puis direction le lac d'Ansigan (ou le barrage de Caramany, comme vous voulez). La route devient vraiment agréable, ça tourne fort, et pas un gravier en vue. Du bonheur, je vous dis !!

On bifurque un peu pour ravitailler les motos à St Paul de Fenouillet, et les pilotes à Maury, à la cave Majoral. Ce petit propriétaire que je connais depuis pas mal d'années fait un très bon Vin de Maury. C'est un vin doux naturel proche du Banyuls ou du Muscat, mais avec un gros pourcentage de Grenache Noir, qui lui donne un caractère bien à lui. Si vous passez dans le coin, arrêtez vous quelques minutes. Cet homme fait partis des gens qui aiment partager leur passion, et y mettent tout leur coeur.

Après quelques dégustations et emplettes, nous reprenons la route pour monter voir le château de Quéribus. La route est vraiment agréable, le temps également. La troupe roule à un bon rythme, ou tout le monde trouve sa place. Parfois ça part un peu fort devant, ça reste un peu plus sage derrière, mais tout le monde s'attend et se retrouve vite. C'est vraiment agréable de rouler dans ces conditions.

Si seulement je trouvais ce qu'il me manque...

Un petit arrêt au pied du château, et on reprend la route vers Cucugnan, Rouffiac des Corbières, Cubières où, bien évidement, nous faisons l'aller et retour des gorges de Galamus. Cet endroit est vraiment superbe, en toute période.

On reprend la route pour finir d'arriver à notre destination : Bugarach.

Le gite est assez moderne et n'a pas le « cachet » qu'on a pris l'habitude d'avoir, mais l'accueil y est de bonne qualité, et après tout, c'est ce qui compte le plus...

Le temps de sortie les affaires des motos, de prendre un douche et nous voilà fin prêts pour attaquer l'apéro. Mais je n'ai toujours pas trouvé ce que l'on a pu oublié... Tant pis, on verra demain.

Le gite ne faisant pas encore à manger à cette période, nous irons manger dans une ferme auberge à une centaine de mètres du gite. D'après leur site, repas uniquement avec des produits locaux... Ça s'annonce bien.

Effectivement, la soupe, sorte de carbure, est très plaisante !

Malheureusement, la suite ne sera pas à la hauteur du tout. Buffet de hors d'oeuvre tout juste digne d'un routier de seconde zone, confit en boite, frites surgelées, civet de canards sans gout, dessert tout droit sortis de l'emballage... Bref, je pense qu'on aurait mieux mangé à Flunch...

Et pour couronner le tout, la prix du pichet de vin majoré par rapport à ce qui était convenu.

Retenez donc cette adresse : « La ferme de Janou ». Mais pour être sur de na pas y aller !!

Retour au gite. Comme d'habitude, on refait un peu le monde autour de quelques gnoles ou Rhum arrangés, sauf un qui préfère se remettre au Ricard parce qu'il n'aime pas le Rhum, et que la gnole, c'est trop fort... On diras pas qui c'est à cause de ces enfants !

La nuit est un peu mouvementée. Entre ceux qui vont dormir sur les canapés pour cause de tapage nocturne dortoiresque, et ceux qui vont vomir ou autre toutes les 5 mn (pas à cause de l'alcool, non, mais un petit souvenir du resto visiblement...), des filles qui hurlent par ce queFrédo est monté sur le lit pour leur mordre les oreilles, il n'est pas vraiment possible de ronfler tranquille. C'est un monde !!

Le lendemain, réveil de bonne heure. Nous ne mangeons pas au gite à midi, il faut donc partir à 10h00, d'autant plus que l'on a changé d'heure cette nuit. Ça fait un peu tôt pour certains...

Un petit déjeuné basique, mais complet remet tout le monde en forme.

Le temps ce matin est couvert. Il ne fait pas vraiment froid non plus. En tout cas la route est sèche

On prépare nos affaires, on ferme les valises, on sangle les sac.... et cette impression de manque qui revient ! Un truc ne tourne pas rond...

On prend la route à peu prés à l'heure. A peine les moteurs et les pneus chauds, que les virolos commencent ! Couiza, Quillant, on reprend le col du Portel, mais dans l'autre sens, Puivert...

ces routes sont magnifiques. Elles ont été dessinées pour les motards, c'est sur ! C'est un peu bosselé, mais c'est propre, ça adhère, bonne visibilité... Il n'en faut pas plus pour user les gommes bien près de la jante. On essore la poignée en tout sécurité, et c'est vraiment le pied.

On descend sur Belesta pour quitter l'Aude et rentrer dans l'Ariège. On monte le col de Montségur pour s'arrêter au pied du château du même nom, la vue y est magnifique. On redescend sur Foix, on prend la route de St Girons, puis on bifurque sur le Mas d'Azil, en suivant l'Aryze.

On stoppe sur l'aire de pique nique juste avant la grotte, pour « dévorer » le panier repas que nous a fourni le gite. Heureusement qu'il reste un peu de nourriture à chacun, pour calmer nos estomacs...

La fatigue commence à se sentir chez certains. Il faut se motiver un peu pour reprendre la route.

Je n'ai toujours pas trouvé ce qui manque...

Sabarat, Carla-Bayle, histoire de prendre quelques derniers virages, puis on rejoint la vallée de la Lèze. Certains quittent le convoi à St Sulpice, pour rejoindre leurs pénates, les autre tireront jusqu'à Pins-Justaret où tout le monde fait un dernier arrêt pour se dire au revoir.

Et c'est à ce moment là que je trouve enfin ce qui nous a manqué depuis hier matin, et qui laissait un grand vide ! C'est la pluie, bien sur !! Je ne me souviens même plus depuis combien de temps nous n'avons pas fait de sortie sans goutte d'eau ! Un sortie des Escargots sans pluie.... Je ne savais plus que ça pouvais exister ! Nous le marquerons d'une grosse croix rouge sur le calendrier !!

Encore un excellent weekend passé entre nous. Oh, rien d'exceptionnel, non... Juste un weekend avec les Escargots. Mais il faut y avoir gouté une fois, pour savoir à coté de quoi on passe quand on ne vient pas.

A bientôt, donc !!

Les photos vont venir rapidement, le temps de recolter celles de tout le monde.