Hivernale version 2010
La météo a annoncé un temps idéal pour une hivernale. En gros, la grenouille est au fond du bocal, et cherche même à creuser pour descendre encore.
Tout le monde est au rendez-vous à 9h30 boulevard d’Atlanta, et en moto svp… Dont 3 nouvelles. Un Z1000 couleur DDE, un 900 Diversion couleur lit de vin, et une nouvelle italienne, mais pour homme, celle là !
Il ne pleut pas encore, mais les nuages du coté d’Albi nous incite à enfiler nos tenues de pluies. Ça commence…
Le début de la 88 est difficile à rouler un samedi matin. Entre les feux et le monde, il tarde à tout le monde de pouvoir rouler un peu.
Ça commence à se dégager après Montastruc, mais la pluie nous y attend. Y a plus grand monde sur la route, mais c’est détrempé maintenant. On rentre la tête dans nos coquilles et on ronge son frein.
On prend donc la direction de Gaillac, puis Cordes sur Ciel. A présent, les rafales de vents viennent s’ajouter aux averses monstrueuses que nous prenons sur le museau. Ben voyons… Y a pas un peu de grêle avec ça ?
Alain qui ouvre le cortège amène tout le monde dans un rythme adapté aux conditions, mais la fatigue commence à se ressentir à force de rouler comme ça.
Ça tombe bien, il est bientôt l’heure de se restaurer.
On trouve une halle couverte dans un petit bled. Exactement ce qu’il nous fallait. Il y a même des WC publics pour les filles.
Le soleil vient même nous dire bonjour et nous réchauffer la couenne, mais comme nous nous préparons à repartir, il est chassé par la pluie qui est bien décidée à nous accompagner jusqu’au bout. Et mer….
Elle nous laissera quand même visiter Conques tranquillement.
C’est très beau !! Allez, on se casse… !!
On restera prendre un café dans le seul bar ouvert avec un temps pareil. « Le Café des Pèlerins » : tu m’en parleras d’un pèlerinage…
On reprend la route en suivant le Lot sur une route assez sympa qui permet d’essorer enfin un peu la poignée droite jusqu’à Entraygues, où l’on décide de monter à Laguiole avant de rejoindre le gite, la pluie s’étant fatiguée avec nous.
Ah, mais Laguiole, c’est plus en altitude, et avec le soir qui arrive, la température chute vite. Il fera 3° quand arrivera à coté du Taureau.
Nous sommes trempés de la tête aux pieds. Il fait froid, nous sommes fatigués, on s’y régale. Quelques emplettes vite réalisées, et nous reprenons la direction d’Espalion pour nous mettre au chaud.
C’est un gite sans prétention, mais qui fera l’affaire. Nous y sommes seuls, et l’accueil des personnes qui le tienne est chaleureux.
On saute sous la douche chaude et une demi-heure après, tout le monde est prêt pour un apéro bien mérité.
Le repas sera bien apprécié, surtout l’aligot. On en aurait même bien repris un petit peu d’ailleurs. Mais bon…
Heureusement que Thierry était là avec son camembert Bio !
La soirée est dédiée à la dégustation de quelques fruits distillés ainsi qu’à refaire un peu le monde. Après tout, hein...
Le lendemain matin réveil un peu dur. Ben oui, on a changé d’heure. Du coup une heure de sommeil en moins…. Ça ne va pas être facile pour tout le monde…
Ah ben si, Michelle est déjà levée et en plus de bonne humeur.
Le déjeuner est copieux mais vite avalé.
Les valises sont prêtes rapidement. Du coup on est même en avance sur le programme. On va pouvoir allonger un peu le trajet du matin. Ça tombe bien, la météo est plutôt clémente.
On y croit, on ne met même pas les tenues de pluie… Enfin on n’est pas nombreux quand même. Juste ceux qui ont une moto Européenne rouge. Ahhh… Ces salauds vont finir par attirer la pluie.
Allez, on est parti direction le Lac de Pont de Salars et celui de Pareloup.
Le temps reste sec mais les routes sont encore très humide, et on doit faire attention à garder l’adhérence dans les courbes. Mais ça s’améliore de plus en plus. On fini même par trouver une superbe route avec de grands virolos bien sec :
Rhâaaa Lovely !!!
On peut enfin faire parler la poudre et se faire plaisir. On aperçoit même le soleil pendant un petit moment. Tout le monde roule bien… que du bonheur.
On fini par arriver au resto de Naucelle, bien défoulé. L’accueil y est au dessus de nos attentes. Le repas est très bon et très bien servit. Le patron, un motard aussi, a voulu nous faire plaisir, et c’est plus que réussi.
Je conseille d’ailleurs à ceux qui lisent ces quelques lignes de s’arrêter au Flambadou sur le 88 s’ils passent dans la région. Il seront agréablement surpris.
http://leflambadou.naucelle.com/
Seulement, voilà... après un repas comme ça, ça va être dur de reprendre la route.
Et les les canapés de l'entrée nous tendent les bras pour une petite sieste réparatrice.
Mais il est bientôt l'heure d'enfourcher une dernière fois nos montures. Il va falloir se remotiver. Le soleil n'a pas voulu être du voyage retour, et la fatigue commence à se faire sentir.
On rentre par la 88, tranquillement.
Un dernier arrêt à St Sulpice pour se dire au revoir, et le groupe commence à se séparer au fur et à mesure que l'on rapproche de Toulouse.
Encore 2 jours passés en très bonne compagnie. Aucun problème à noter ni sur les motos, ni pour les pilotes. De superbes paysages, de très grands moments de franche camaraderie, une alimentation à la hauteur de nos espoirs (et Dieu sait s'ils sont hauts), des souvenirs plein la tête... Le sale temps ne peut rien contre tout ça.
On tous prêt à repartir.
Tiens d'ailleurs... ce weekend c'est l'omelette de Pâques chez Marcou. Ça tombe bien, il doit pleuvoir.....
Comme d'habitude, vous pouvez voir quelques photos en cliquant sur le lien à droite de votre écran.
A bientôt tout le monde !!